Cette conférence se tenant a l’intérieur de la cathédrale de Saint Die débuta sur la destruction de l’idée faite que le l’Asie sinisé est matérialiste, en particulier le Japon. Selon Mr.Pitte, même si la pratique religieuse en Japon a diminuée, le quotidien nippon reste pétri de spiritualité. Cette spiritualité serait forte par plusieurs aspects. Premièrement le sens du mystère, le sens de l’ineffable. Un approche intimiste mais discrète aux mystères de la religion contrastant avec l’approche périphérique des religions d’occident. D’autre part cette notion de discrétion est flagrante dans l’espace puisque au Japon, les temples sont souvent protégés de palissade ou de forets sacrées.
D’autre part la spiritualité japonaise souffrant de cette tradition de silence est difficile à transmettre aux générations nouvelles qui se limitent parfois à suivre des rituels sans les comprendre. Pourtant il est clair que le sens du sacre est plus profondément encré puisque au Japon toute maison a un petit temple en bois pour les kamis. D’autre part il est considéré que toute chose a une âme, donc un dieu, et que par conséquent on doit du respect à toute chose, vivante ou non. Au-delà de ce panthéisme les dieux peuvent être aussi la réalisation parfaite d’une technique, ce qui fait que les actions sont aussi sacrés et ce qui explique la recherche de la perfection en toute chose chez les Japonais.
D’autre composants importants de la spiritualité sont le sens de la pureté (ex : enlever les chaussures avant d’entrer chez soi) et le sens de l’impermanence (ex : la reconstruction de vingt en vingt ans du temple le plus important au Japon). Encore il faut constater la notion intrinsèque que pour les japonais le Japon est un espace sacré en soi, les montagnes étant des dieux. La description de cette spiritualité pourrait paraître cependant distante (ou même contradictoire) de la réalité des mégalopoles surpeuplées nippones. Mais il est alors important de citer qu’à Tokyo le jardin interdit du Palais Impérial fait simplement 100 hectares. Aussi lié aux villes est un dernier aspect important du sens du Sacré chez les japonais : le sens de la communauté précédant l’individu.
Le sens du sacre japonais, résultat de la mixture shinto-zen est à vrai dire émerveillant.
Antonio Ferraz
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire