Le Darfour par Marc Lavergne, Directeur CEDEJ, le Caire

Dans cette conférence fut présentée la Guerre du Darfour, thème assez médiatise mais assez obscur. Ce conflit, qui dure aujourd’hui depuis 5 années, est loin d’être fini même si l’intensité de ses brutalités parait avoir diminue. Ce conflit atypique, qui n’est pas un simple conflit ethnique africain, est objet de plusieurs enjeux. Premièrement en apprenant un peu de l’Histoire du Darfour et sa géographie physique on comprend que le territoire n’a pas été toujours un lieu de misère. Tout en étant une région du Sahel, le Darfour fut pendant longtemps un sultanat prospère vivant des routes de commerces entre l’Afrique et la Péninsule Arabique. D’autre part le Darfour était une région auparavant connue par son tabac, ses mangues, ses agrumes et ses pastèques.
Mais cette région souffre une forte négligence depuis 1916, quand les britanniques l’adhérèrent à leur colonie du Soudan. Depuis ce moment le développement du Darfour fut oublie à la faveur grandes cotonnières de la vallée du Nil, au centre du Soudan.
A partir de ce moment les populations du Darfour ne survivent qu’en travaillant saisonnièrement aux cueillettes de coton. Malheureusement ces grandes fermes de coton terminent par être privatises et les Darfouriens perdent leur gagne-pain. Des lors ce fait sentir une famine terrible qui tue aux environs de 3000 personnes. En guise de cela la contrebande ce développe comme nouvelle activité des grandes tribus nomades du Darfour. Mais la violence n’arrive que plus tard. Quand la guerre au sud du Soudan approche a la signature d’un traite de paix garantissant une meilleure répartition des richesses et un meilleur respect de la citoyenneté entre le Soudan central et le Sud. Pour essayer de gagner ces mêmes droits, les populations en Darfour se révoltent et forment quelques petites guérillas. Pour la surprise de tous, ce petit soulèvement est durement represse par le gouvernement qui envoie des lors des hélicoptères de combat et des bombardiers contre les villages en Darfour. Après cette stratégie initiale le gouvernement change sa politique et la perverti encore plus. Elle met a son solde des tribus arabes nomades auxquelles elle promet des terres et richesses et auxquelles elle permet tout les horreurs de guerre. Depuis la rien n’a trop changer dans cette stratégie de répression. Néanmoins après un grand temps d’impasses l’ONU a organise la plus grande campagne humanitaire de son histoire. Cette aide a servi bien évidemment a soigner et protéger les populations réfugies mais aussi a apaise le conflit aussi.
Une chose est certaine rien ne sera comme avant. Le Darfour est traumatisé.

Antonio Ferraz