Faut-il tenir pour une frontière la ligne verte qui partage l’île de Chypre entre Chypriotes et Turquie? (P.-Y. Pechoux)

Cette conférence portait sur la séparation du Chypre, comme le nom l’indique. Ce conflit de petite importance vieux de plus de trente années est néanmoins quelque chose a être suivie de près par nous, puisque c’est aujourd’hui la seule guerre latente en Union Européenne. La délimitation de cette ‘’ligne verte’’ remonte a 1974, mais le problème chypriote remonte a quelques années avant. En 1963, une crise institutionnelle de la Constitution de la République Chypriote engendre une courte guerre civile. Cette première guerre démarque une séparation à l’intérieur du peuple chypriote. En 1974, avec l’invasion par les troupes grecques, qui tentent un coup d’état, et la contre-invasion de l’armée turque cette division se matérialise. Après quelques temps de guerre, les tensions ce stabilisent et appairait une ‘’ligne verte’’ dans les cartes du Chypre, la séparation territoriale de chypriotes pro-grecs et chypriotes pro-turcs. Néanmoins cette ligne ne peut représenter une séparation durable puisque le peuple chypriote est trop hétérogène sur l’ensemble de l’île et d’autre part aucun des deux états issus de ce conflit l’acceptent. Aujourd’hui les négociations ont repris et la question sur cette ligne verte, territoire tampon de division, réapparaissent. Stagnerait-elle comme la limite entre deux états ? Deviendra-t-elle la limite entre deux états fédères ou confédérés ?
La question demeure sans réponse puisque aujourd’hui comme depuis 1974 toute est une question de souveraineté sur le territoire.

Antonio Ferraz