L’Iran demande aujourd’hui le droit à la bombe atomique, cela était inévitable. Pourtant on a arrêté la marche de l’Iran vers la bombe atomique.
Il faut prendre en compte que l’Iran est un pays émergent. Bernard Hourcade nous a dit que c’est un pays qui a « tout raté » depuis 200 ans. L’Iran a passé à côté de la révolution industrielle. De plus, au temps de la colonisation il n’a pas était colonisé parce-que on estimait que ça ne « valait pas la peine ». Cela veut dire que l’Iran n’a pas pu bénéficier des avantages de la colonisation. Aussi, une mondialisation arrive aujourd’hui mais l’Iran est sous un embargo.
Mais il faut aussi prendre des autres facteurs en compte. L’Iran est un pays qui a des ambitions importantes comme le nucléaire, tous les iraniens y sont favorables. Ensuite Bernard Hourcade a parlé de différentes catégories de pays ; Les pays émergés, Les nouveaux acteurs de la mondialisation qui étaient colonisés et les pays ambitieux mais qui manquent des moyens pour arriver a la prolifération nucléaire. Dans les pays émergés on retrouve principalement des grandes nations industrielles. L’Allemagne, l’Argentine, le Canada, la Corée du sud, l’Espagne, les Etats-Unis, la France, l’Italie, le Japon, la Pologne et le Royaume-Uni font tous partie de ce groupe. Ces pays sont tous intégrés dans l’économie mondiale donc, si ils souhaitaient avoir la bombe atomique ça ne serai pas un problème de rapidement l’avoir. Dans le deuxième groupe on retrouve plus ou moins tous les pays d’Amérique latine, l’Australie et la Belgique (parmi d’autres). Ce sont des pays qui ont tous les moyens de développer une industrie. Dans les pays ambitieux mais qui manquent de moyens on trouve des pays comme la Turquie, l’Irlande et le Cuba. Donc Bernard Hourcard a constaté qu’une cinquantaine de pays ont une certaine légitimité à être dans la « cour des grands » mais cela n’est pas suffisant. On commence à se demander si c’est la richesse qu’ils doivent posséder pour pouvoir avoir l’arme nucléaire.
Bernard Hourcade a continué sa présentation par dire que même si la population iranienne est importante, le pays a beaucoup de mal à s’intégrer sur la scène international. Ensuite il a parlé du rôle que l’éducation et les sciences avaient dans les ambitions de prolifération. Il a parlé un peu de l’éducation dans le pays et il nous a dit que quand la bourgeoisie moyenne économique a prit le pouvoir il y a eu une explosion du nombre d’étudiants. Il nous a montré un graphique pour mieux pouvoir expliquer l’évolution de l’éducation en Iran. A partir de ce graphique, on pouvait voit que en 1970 il y a très peu d’étudiants mais qu’avec le temps le nombre d’étudiants n’a pas cesser d’augmenter. Les femmes on le droit d’aller à l’université dès 1981. Donc il y a un développement de l’accès à l’université énorme. Avec cette évolution se développe l’ambition des iraniens de participer au monde. Ils se rendent compte qu’ils on un potentiel gigantesque de connaissance qui leur donnent la capacité de prendre puissance dans le monde et d’être présents sur la scène internationale. Les iraniens ont une dynamique intellectuelle très importante, cette société à envie d’avancer. Ce que j’ai trouvé intéressant c’est que Bernard Hourcade nous a dit que les Etats-Unis étaient le premier pays à donner des bourses universitaires aux iraniens.
Pour suivre Bernard Hourcade a parlé de l’Iran en tant que pays émergent modèle. Il a commencé cette partie de sa présentation en nous disant que l’Iran est un pays qui a de l’argent, une industrie et des capitaux mais qu’il n’a aucune culture industrielle ou internationale. Donc il y a en faite une limite des capacités iraniennes. De plus, il nous a dit que l’Iran manque la capacité idéologique pour faire une bombe atomique. Il a aussi dit que l’Iran est isolé comme état et que cela serait un obstacle à la prolifération nucléaire du pays. Un autre élément important qu’il faut absolument ne pas oublier c’est qu’il y a aussi des rapports de force à l’intérieur de l’Iran. Donc pour conclure ce pays a un potentiel important mais il est actuellement loin de pouvoir assurer la prolifération nucléaire.
Bernard Hourcade a quand même dit à la fin de sa présentation qu’on devait agir avec précaution en ce qui concerne la demande de prolifération de l’Iran. Il ne faut pas oublier que c’est un pays indispensable à la stabilité au moyen orient et que cet état peut être un facteur permanent de troubles. Donc comme l’a dit Bernard Hourcade ; « à force de tout bloquer on risque de tout lâcher »
J’ai bien aimé cette conférence qui portait sur un sujet très important. Le conférencier a très bien fait sa présentation et il parlait avec conviction. De plus j’étais assise au premier rang ce qui m’a permis de mieux apprécier.
Lucie Gallagher.
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