lundi 3 novembre 2008

La conquête du monde par Toyota

Puisque Lucie n`est pas inscrite sur ce blog, je le publierai pour elle.

Dimanche 5 octobre 10 h 15 à 11 h 15 – Maison de la solidarité Robert-Bernard

« La conquête du monde par Toyota » Yves Boquet

Le Japon est le premier pays mondial pour l’industrie automobile. Toyota est la première entreprise japonaise. Dans cette conférence Yves Boquet a parlé de la puissance de l’industrie automobile japonaise, le cas de Toyota et son expansion internationale.

En 2008 le Japon est le premier producteur mondial (les Etats-Unis se trouvent en deuxième place et la Chine et troisième). Toyota constitue le groupe automobile le plus rentable au monde. 35 millions de Toyota Corolla ont étés vendues. Dans un tableau qui montre le commerce de l’automobile en 2005 on voit que le Japon est le premier exportateur mondial et les Etats-Unis le premier importateur de voitures. Donc dans le solde du commerce automobile c’est le Japon qui est en tête. Pourtant l’industrie automobile japonaise est une industrie qui est récente. Au début des années 50 la production automobile japonaise était quasi nulle.

Aujourd’hui on a atteint la production de voiture maximum, le marché de l’automobile japonais ne progresse plus. Le taux de motorisation au Japon est de 600 véhicules/ 1000 habitants (comme en Europe). Le taux de motorisation aux Etats-Unis est de 800 véhicules/ 1000 habitants. Le taux de motorisation japonais ne progressera plus comme il y a une diminution de population. Il y a eu une progression vigoureuse des exportations japonaises d’automobile dans les années 2000. L’industrie automobile japonaise repose sur la production de voiture à destinés à l’étranger. Il y a un grand déséquilibre des exportations par rapport aux importations.

Ensuite Yves Boquet a parlé du cas de Toyota. Toyota est (avec Honda) le leader le l’innovation dans l’automobile. Cette entreprise est dirigée par une famille, c’est la famille de Sakichi Toyoda (1867–1930). La direction de l’entreprise passe de père en fils jusqu’en 1999. Géographiquement cette entreprise se trouve à proximité de Nagoya. Elle se trouve dans la ville qui s’appelle maintenant « Toyota city » (cette ville s’appelait Koromo auparavant). La première usine construite s’appelle Honsha. Depuis on a multiplié les usines toutes dans la même ville, à quelques kilomètres les unes des autres.

L’usine Tsutsumi est l’usine qui produit le pus de Toyotas au monde. Elle est implantée plus ou moins au milieu des rizières. Tout autour de l’atelier on a des usines de sous-traitance pour Toyota. Ces usines de sous-traitance créent des pièces séparées pour Toyota, donc l’usine Tsutsumi est une usine d’assemblage.

Ensuite le conférencier a parlé du Toyotisme. Le Toyotisme est un système qui permet de produire beaucoup et d’assurer la flexibilité de production. La production se fait par lignes de fabrication qui permet d’avoir des produits finis très variés. Chez Toyota on fabrique une voiture pour le client. De plus on pratique une production modulaire permet de diversifier le produit fini. Pour éviter la monotonie les ouvriers ne sont pas fixés à un poste de travail unique, cela augmente donc la productivité de l’entreprise car si un ouvrier est motivé il travail plus vite. Un autre principe du Toyotisme c’est l’alliance entre une entreprise principale et un vaste réseau d’équipementiers et de sous-traitants. De plus Toyota pratique le « juste-à-temps », c’est la politique des flux tendus qui permet de réduire les stocks et donc de réduire les coûts. Pour réduire les stocks la fabrication se fait en fonction des commandes enregistrées. La proximité géographique des équipementiers et des assembleurs permet également de réduire les coûts en réduisant les stocks. Aussi on essaye d’améliorer constamment le produit. Toutes ces méthodes de production permet une très grande flexibilité de production ce qui rend l’entreprise très compétitive. Toutes ces façons de travailler se résument dans les 5 zéros de Toyota ; zéro-stock, zéro-panne, zéro-défaut, zéro-délai et zéro-papier. Le port Nagoya est un port majeur pour Toyota. Toute une partie du port est consacrée à l’exportation automobile.

La part que les Etats-Unis possèdent dans la production mondiale des voitures est de moins de 20%. Il y a une progression des ventes de Toyota sur tous les marchés sauf le marché japonais. Le marché japonais a tendance à se tasser. La production de Toyota à l’étranger augmente rapidement (notamment en Amérique du Nord, Asie et en Europe). Le marché des Etats-Unis est un marché privilégié pour le Japon. On fabrique maintenant beaucoup de voitures Toyota en Amérique du Nord. Les chocs pétroliers on eu un impact majeur sur la population américaine. A la suite de ces chocs la demande de voiture de petite dimension augmente. De plus il y a une crise de confiance envers la qualité des voitures américaines à la suite de procès qu’il y a eu dans les années 60. En 1979 la grande entreprise automobile américaine « Chrysler » est au bord de la faillite. Toyota construit ensuite des entreprises en Amérique du nord à proximité d’autoroutes (on les appelle les « Just in time highways). Toyota prend de plus en plus du marché à General Motors et à Ford, les deux grandes sociétés automobiles américaines. C’est l’américanisation de Toyota.

La plus grande entreprise de Toyota hors du Japon se situe à Kentucky. Cela veut dire que le Japon a crée de l’empli au Etats-Unis. Toyota a complètement transformé cet espace. Il y a également deux usines Toyota au Canada, trois en Thaïlande, une en Russie, une dans la république Tchèque et une au Mexique. Toyota est présent presque sur tous les continents. Maintenant, seulement la moitié des voitures Toyota sont fabriquées au Japon.

Cette conférence était la dernière de mon « séjours » et je pense que c’était une de mes préférées. L’industrie automobile japonaise est une sujet qui m’intéresse beaucoup parce-que en économie on a travaillé sur le Toyotisme pendant un petit temps alors j’étais contente d’en savoir plus. Je pense aussi que le conférencier était très bien et il a montré beaucoup de graphiques et de photographies qui m’a permit de mieux comprendre.

Lucie Gallagher.

3 commentaires:

Géobiolo a dit…

Si c'est Yves Boquet le géographe, faites attention à ce qu'il dit! Ses cours sont lamentables, truffés d'erreurs et la qualité de sa réflexion médiocre. Par contre, il est toujours présent pour recueillir des honneurs ou se présenter fier et content de lui à des colloques...

Dijonnais a dit…

Je ne suis pas d'accord avec Géobiolo. Boquet est un bon prof. Il prépare ses cours, lui...

NKVD a dit…

Un escroc intellectuel en effet. Aucune réflexion mais des cours tels une suite de tirets... la géographie des tiroirs en somme. Des erreurs, des erreurs, oh que oui! Une modestie qui, je suis encore d'accord avec Géobiolo, n'est pas sa première qualité, bien au contraire. Laissons-le dans son honneur d'universitaire de renommée internationale, vaine gloire, gloriole et godillot... il en est fier, si fier...