lundi 3 novembre 2008

Faut-il tenir pour une frontière la « ligne verte » qui partage l’île entre Chypriotes et la Turquie ?

Puisque Lucie n`est pas inscrite sur ce blog, je le publierai pour elle.

Samedi 4 octobre, 9 h à 10 h – INSIC, amphithéâtre

« Faut-il tenir pour une frontière la « ligne verte » qui partage l’île entre Chypriotes et la Turquie ? » Pierre-Yves Péchoux

Quand on parle de la « ligne verte » il s’agit de la séparation entre les Chypriotes grecs et les Chypriotes turques. Cette séparation s’appelle la « ligne verte » parce-que les anglais ont utilisés un crayon de couleur verte quand ils ont tracés la séparation sur la carte. Cette séparation remonte jusqu’à 1974 et on essaye de trouver une solution depuis 36 ans. Chypre est une île qui compte un million d’habitants et qui fait 10 000 kilomètres carrés. Le problème de la ligne verte est un problème qui peut nous intéresser directement car Chypre est un membre de l’UE. Cela veut dire qu’il s’agit d’un conflit à l’intérieur de l’UE. Le 3 septembre 2008 des discussions sérieuses on reprit entre représentants. En février 2008 il y a eu un changement de président. Toute l’île est partagé ce qui pose un désordre très important.

En premier lieu c’était un coup d’état contre le régime républicain ce qui provoque une invasion militaire de la part du gouvernement turque qui aboutit à la séparation. En conséquence les Chypriotes grecs vont au sud de l’île (un tiers de la population se déplace dans une semaine) et les turques vont au nord de l’île car ils ne voulaient pas rester parmi les grecs. Depuis cet événement il n’y a plus de contact entre les groupes de population séparés par la ligne verte. Les deux populations entrent très peu en contact. Cela est inquiétant car ils deviennent de plus en plus étrangers les uns des autres.

L’île se situe dans la méditerranée orientale. Les deux principaux voisins et acteurs de la difficulté chypriote sont la Grèce et la Turquie. Ensuite Pierre-Yves Péchoux a un peu parlé de la chronologie du problème chypriote. En 1960 l’île devient indépendante après des négociations délicates. En 1973 une crise constitutionnelle débouche sur une guerre civile. En mars de 1974 l’ONU envoi les casques bleus pour séparer les deux camps. En 1974 il y a le coup d’état qui est suivi par l’invasion de l’armée turque. Puis en 1983 les turques décident de se constituer un territoire séparé, c’est la République Turque de Chypre. Kofi Annan avait envisagé une réunification mais cela était un échec donc les négociations viennent juste de redémarrer

Les grécophones son de loin les plus nombreux sur l’île, le grec est vraiment la langue d’usage. Il y a aussi des différences de religion entre les deux populations. Les uns sont chrétiens et les autres appartiennent à l’Islam.

Pierre-Yves Péchoux a aussi parlé de la zone tampon administré par les officiers de la force de l’ONU. Dans cette zone on trouve principalement des chypriotes grecs. Cette zone est administrée par l’ONU pour éviter les tensions à l’intérieur de cette zone. Cette zone est définit par les lignes de cesser le feu. Après avoir tracé la ligne on se rend compte que les adversaires se trouvaient parfois à plusieurs kilomètres les uns des autres. Donc, la zone tampon est une zone qui appartient ni à l’un ni à l’autre. Cette zone est praticable et parcourable mais il reste des mines que l’ONU essaye de supprimer. Le conférencier nous a vraiment montré qu’il s’est développé une philosophie d’exclusion et d’ignorance de l’autre entre les deux populations. En fait, le village de Pyla est le seul village mixte qui subsiste.

Cette conférence m’a beaucoup plu parce-que c’est un sujet qui pourrait nous être utile pour le programme de septième comme on se concentre sur l’UE. De plus, je pense que Pierre-Yves Péchoux a vraiment bien présenté son sujet. Ce que j’ai beaucoup aimé c’est qu’il a utilisés plusieurs cartes et photographies comme appui qui m’a permis de bien visualisé la séparation et l’évolution au fil des années. Pourtant, c’est dommage mais j’ai manquée la fin de la conférence parce-que j’ai du partir avant la fin.

Lucie Gallagher.

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